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Ce mercredi, trois pythons royaux ont été retrouvés en forêt d’Othe. C’est un habitant du Pays d’Othe qui les a identifiés et récupérés.
« J’ai croisé des passants. Ils avaient l’air intrigué et regardaient par terre. Je me suis penché et j’ai vu un serpent », nous raconte t-il par téléphone. N. connaît les reptiles, et reconnaît un python royal. « Je suis reparti vers ma voiture pour aller chercher un carton afin de le récupérer. Sur le chemin, j’en ai trouvé deux autres ». Il repart donc chez lui accompagné de trois pythons royaux . « Je n’ai pas eu de mal à les prendre, ils étaient gentils, et engourdis par le froid. Ils n’ont jamais manifesté une quelconque agression envers moi ou qui que ce soit ».
Chez lui, N. appelle la SPA de Menois, qui lui suggère de se tourner vers la page Facebook « Passions NAC Aube ». Mis en contact avec l’un des administrateurs de la page, ce dernier contacte les autorités compétentes.
C’est l’ONCFS, Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’Aube qui a récupéré les pythons ce vendredi matin. Ils sont désormais à Nogent-sur-Seine au club champenois de terrariophilie de l’Aube. Contacté par téléphone ce vendredi après-midi, le président du club annonce qu’un python, d’environ un an, est décédé. Les deux autres (moins d’un an et environ deux ans) souffrent de malnutrition et de déshydratation. Durant leur abandon en forêt, ils ont également souffert d’hypothermie.
Les deux pythons sont actuellement pris en charge par le club, dont la priorité est de les réchauffer (les pythons royaux vivent sous 35 degrés et dans un environnement artificiel). Dès ce vendredi soir, un vétérinaire du club se chargera de leur administrer des antibiotiques, pour éviter toute infection pulmonaire (due à l’hypothermie). Le club champenois de terrariophilie de l’Aube garde les pythons pour les soigner, jusqu’au moment où ces derniers recommenceront à se nourrir par eux-mêmes. Ensuite, ce sera à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de décider du sort des serpents. Deux options sont évoquées : rester dans le club, ou les faire adopter.
Pour l’Office national de la chasse et de la faune sauvage de l’Aube, « c’est totalement anormal de laisser ces animaux-là dans la nature. Ils n’ont rien à y faire. Les propriétaires voulant s’en débarrasser sont inconscients. S’ils ne se sentent plus capables de les élever, il est toujours possible de les revendre », dit Noël Serre, adjoint au chef de service de l’ONCFS. La valeur marchande d’un python royal est de plusieurs centaines d’euros. Il ajoute : « Il faut aussi que les passants soient très vigilants. S’ils trouvent un serpent abandonné, nous leur conseillons de ne pas y toucher et d’appeler les services de secours. Il se peut qu’ils tombent sur une espèce dangereuse et venimeuse ». Ce n’est pas le cas des pythons royaux.
N. est retourné en forêt d’Othe ce jeudi, et a trouvé un quatrième python royal mort, manifestement mangé par un animal sauvage.
L’ancien propriétaire des quatre pythons abandonnés n’a pas été retrouvé. Pour adopter un python royal, il n’est pas obligatoire de le faire déclarer. C’est l’origine légale de l’animal qui doit être vérifiée.
A noter que le club champenois de terrariophilie de l’Aube recueille chaque année une dizaine de serpents, la plupart retrouvés dans la nature.
Vos programmes ce vendredi :
L'actualité sur Canal 32 à 18H30, 19H30 etc...
Nuit des Réussites 2023
Les Victoires de l'Aube
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