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Ce mercredi après-midi, la région Grand-Est a tenu une conférence de presse dans ses locaux troyens pour préciser quelques éléments concernant les nombreux retards et suppressions de trains depuis décembre dernier sur la Ligne 4. Rames accidentées, mouvement de grève des cheminots : différentes causes sont évoquées. De son côté, la CGT ajoute des défaillances matérielles, démenties par les élus régionaux.
En tout état de cause, selon le plan établi par la région, en théorie appliqué depuis le 10 décembre 2017, désormais ce sont 15 trajets qui sont prévus, chaque jour sur la ligne 4, entre Paris et Belfort (notez que quatre trajets sont désormais prolongés jusqu’à Mulhouse, pour davantage de flexibilité en termes de correspondances ferroviaires). Ces trains s’arrêtent désormais systématiquement dans les gares intermédiaires (entre autres, Romilly-sur-Seine et Nogent-sur-Seine).
Pour réaliser cet objectif, 19 trains Coradia Liners neufs, appelés Régiolis, sont censés être disponibles, mis en place courant 2017. Actuellement, cinq sont en réparation. Ils devraient être de nouveau opérationnels en février. Sur ces 19 trains, la région précise que certains sont également utilisés sur la Ligne 1 (Vallée de la Marne : Paris-Bar-le-Duc/Saint-Dizier), mais seulement aux heures creuses, lorsqu’ils ne sont "pas nécessaires sur la Ligne 4", ce qui n’est pas censé pénaliser les usagers. Pour avoir plus de "marge de manoeuvre" en cas d’aléas ("accidents imprévisibles"), la région avait déjà commandé cinq rames supplémentaires pour assurer un service pérenne. Les deux premières devraient être livrées à l’automne 2018. Pour ce qui est de la maintenance de ces trains, la région souhaite investir dans les installations compétentes à Troyes, Mulhouse, Chalindrey et Paris, "pour plus de fiabilité à l’avenir".
Atout pour les usagers : la région Grand-Est a obtenu la classification des trajets vers Paris en "TER" depuis le 1er janvier (au lieu d’Intercités, réseau national). Les abonnés verront donc dès septembre 2018 la mise en place de nouveaux tarifs (en théorie -30 à -40% par rapport au prix des abonnements nationaux actuels). Cette nouvelle donne touche aussi les usagers occasionnels : si leur billet est pris en borne, il sera valable une semaine. Possibilité aussi, via Internet, d’avoir un billet valable une journée (et non pas un trajet défini à l’avance). Précision : la région est devenue organisatrice du transport ferroviaire (délégation par l’Etat) depuis le 1er janvier 2018.
La volonté politique est de maintenir au maximum les liaisons pour renforcer la dynamique des territoires.
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