Estac : Jean-Louis Garcia n’est plus l’entraîneur.

"Le Président Daniel Masoni et Jean-Louis Garcia se sont entendus, d’un commun accord, sur la fin de la collaboration entamée il y a deux saisons. Le club tient à remercier Jean-Louis Garcia pour son implication dans le projet qui lui avait été confié, soulignant par ailleurs ses compétences qui avaient ramené l’ESTAC en L1, et lui souhaite pleine réussite dans ses projets à venir." Voici l'information communiquée ce mardi après-midi par l'Estac.  

Visiblement, le club souhaite repartir très vite sur un nouveau cycle. L’objectif à long terme : pérenniser le club en Ligue 1 et ne plus voir l’Estac être estampillée « équipe spécialiste de l’ascenseur ». Jean-Louis Garcia pensait pouvoir le faire, il n’en a jamais, finalement, eu les moyens techniques et financiers.

L’annonce du départ de Jean-Louis Garcia a été faite après une réunion au sommet, ce mardi, au siège du club, à l’abri du Stade de l’Aube. Autour de la table : le président, l’entraîneur et le directeur sportif Luis de Sousa. Il s’agissait de dresser le bilan de la saison écoulée (une saison conclue par la descente en Ligue 2) et de faire le point sur l’avenir. Cet avenir se fera donc sans Jean-Louis Garcia. Il restait pourtant encore un an de contrat pour l'entraîneur (jusqu’en juin 2019). Une demi-surprise cependant, tant les relations étaient devenues difficiles, depuis plusieurs semaines selon des proches, entre le président et l’entraîneur.

Quelques minutes après l’officialisation de la descente troyenne en Ligue 2, samedi soir, Jean-Louis Garcia avait confié être d’accord pour repartir à la tête de l’équipe à l’échelon inférieur mais il fallait que « toutes les conditions soient réunies pour pouvoir travailler dans la confiance et l’envie de progresser ». Visiblement, elles ne le sont pas… Pour sa première saison en Ligue 1 en tant qu’entraîneur, Jean-Louis Garcia avait dû composer avec un effectif restreint, sans « stars » et avec des recrues « gratuites » ou « quasi-gratuites » (Mathieu Deplagne, François Bellugou, Oswaldo Vizcarrondo, Bryan Pelé, Hyun-Jun Suk…). Des moyens limités avec lesquels le coach a bien débuté la saison (21 points en première phase) avant de s’écrouler dans la dernière ligne droite.

Les blessures graves (Tristan Dingomé, Benjamin Nivet, Stéphane Darbion…), un arbitrage parfois défavorable (Toulouse-Troyes…) ou encore un manque d’efficacité dans les deux surfaces (Monaco-Troyes, Montpellier-Troyes) auront coûté trop de points aux joueurs aubois. Du côté de Jean-Louis Garcia, la remise en cause est arrivée trop tardivement (schéma tactique identique à chaque rencontre, incorporation tardive voire inexistante des joueurs du centre de formation dans l’effectif…).

Arrivé au club à l’été 2016, le Girondin (et ses adjoints Pascal Faure et Manu Nogueira) aura tout de même, de façon étonnante mais aussi enthousiasmante, décroché la montée dès sa première année sous les couleurs troyennes. Le nom de son successeur devrait être connu dans les jours qui viennent. L'Estac affirme qu'un communiqué de presse plus précis sur les orientations sportives du club sera publié "en temps voulu".