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« En vue de sécuriser les financements nécessaires à la poursuite de ses activités », la maison mère de la marque textile romillonne Le Coq Sportif a « mandaté une banque d'affaires pour l'assister dans la recherche de solutions de financement adaptées », annonce un communiqué publié il y a quelques jours.
La société d'investissements suisse Airesis SA, propriétaire à 75% du Coq Sportif, précise : « Le Coq Sportif fait actuellement face à des tensions financières significatives, notamment en termes de trésorerie, les mois d’octobre et novembre étant particulièrement exposés, comme chaque année, lors de changements de saison des produits ».
Au-delà de ces circonstances saisonnières, la fabrication des tenues des Jeux Olympiques de Paris 2024 avait déjà sévèrement grevé la trésorerie de la marque textile, avec des coûts de production et investissements importants. De fait, malgré un chiffre d'affaires plus élevé qu'au premier semestre 2023 (+30%), Le Coq Sportif affichait une perte de 18,2 millions d'euros à la fin du premier semestre 2024 (communiqué datant du 30 septembre). Malgré des soutiens financiers de la part du Comité d'Organisation des JO et de la Banque Publique d’Investissement il y a quelques mois, la situation ne semble pas s'améliorer.
Airesis SA semble toutefois croire en son avenir : « Malgré les difficultés de trésorerie actuelles, les perspectives de vente demeurent positives, portées par l'enthousiasme attendu après les Jeux Olympiques de Paris 2024, tant en France qu’à l’international. Cette dynamique est renforcée par une croissance significative du segment chaussures, soutenue par une nouvelle stratégie produit, et par des opportunités de développement aux États-Unis via des partenariats de distribution en cours de négociation. Le groupe continue de mettre en œuvre les actions nécessaires pour garantir une exploitation stable et répondre aux besoins financiers en cette période cruciale. »
A noter que Le Coq sportif doit poursuivre l'aventure olympique, puisque la marque a été a été reconduite en tant qu'équipementier de l'équipe de France olympique et paralympique jusqu'en 2026 (incluant donc les Jeux Olympiques d'hiver de Milan Cortina, avec « une collection unique » en prévision). « Ce marché, qui concerne uniquement les tenues de représentation, représente au total 52 000 pièces qui devront être produites pour les besoins olympiques et 7 600 pour les besoins paralympiques », précisait le Comité national olympique et sportif français (Cnosf) mi-octobre.
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