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Quand l’architecte Germain Boffrand édifia vers 1721 à Fouchères le château de Vaux pour Jacques d’Aubeterre, officier dans la cavalerie royale, ni l’un ni l’autre n’auraient imaginé que près de 300 ans plus tard cette majestueuse demeure et son parc de 60 hectares deviendraient, entre autres, un endroit d’attraction et de réjouissance pour la bonne cause. Le maître des lieux Edouard Guyot, jeune chef d’entreprise autodidacte de 25 ans, a pour ambition depuis 2015 de restaurer et d’ouvrir au public ce patrimoine aubois. C’est ce qu’il fait avec goût et professionnalisme comme en témoignent les nombreux reportages des médias locaux et nationaux, dont Canal 32.
Dimanche, il y avait foule au château pour la première grande fête dédiée à la chasse et à la campagne (les organisateurs attendaient 6 000 personnes, il y en a eu le double). Aux manettes, Edouard Guyot et son associé des grands évènements Jean de Varine. Petits et grands ont eu le loisir de se faire plaisir avec le soleil pour témoin.
Au menu de la fête : des exposants sur la chasse, la campagne, l’art de vivre et la gastronomie ; une présentation d’équipages de chasse à courre avec chiens et chevaux (parcours de cross) ; un spectacle de fauconnerie ; des chiens d’arrêt et la haute école des écuries du château de Saint Fargeau. Une cérémonie de Saint Hubert haute en couleur a résonné au son des trompes de chasse, avec une messe célébrée par l’abbé Yves Delavoix de la paroisse de Bar-sur-Seine. Pour les passionnés du tir au pigeon, un ball-trap en continu était à leur disposition. Les Robin des Bois d’un jour pouvaient tirer, quant à eux, avec leur arc sur des cibles en forme d’animaux. Un parc à chiots, des promenades à poney et des jeux en bois occupaient les enfants.
Il y avait également des promenades en calèche dans le parc du château et une exposition de vieux tracteurs. Côté gastronomie, les vins et produits du terroir ont semblé ravir les palais et caressé les papilles gustatives. Et pour clôturer la journée, une course simulant une chasse à courre, dans laquelle les cavaliers suivaient un chef de file dont le cheval, pour figurer la bête traquée, traînait, attaché à sa queue, une peau de renard pour le faire reconnaître.
Texte et Photos : P.B.
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