Romilly-sur-Seine : une nouvelle base nautique pour le club de canoë-kayak

C’est un équipement attendu de longue date par les membres du club et les pratiquants. Le 20 juin la commune de Romilly-sur-Seine inaugurait la nouvelle base nautique de la section canoë-kayak de la MJC. Le nouveau bâtiment de 300 m² était présenté officiellement en présence du maire de la commune, du préfet Pascal Courtade et des représentants de la Maison de la Jeunesse et de la Culture (MJC) dont dépend la structure.

Une aventure lancée en 1971 sur les bords du Canal de Ravois dans un cabanon, puis dans un préfabriqué dans les années 80, qui sera agrandi en 1997. Des locaux devenus vétustes qu’il était devenu urgent de rénover. « L’ancien bâtiment était totalement désuet, était à démolir, rempli d’amiante et autre, explique le maire Eric Villemin. Il fallait un nouveau bâtiment digne de ce nom et l’ancien n’était pas réparable en l’état. Vous avez donc aujourd’hui un bâtiment neuf, tout aux normes, qui va permettre de développer l’activité canoë-kayak à Romilly-sur-Seine, dans ce poumon vert qu’est la Béchère. »

Le club compte actuellement une trentaine d’adhérents, mais près d’une centaine de personnes viennent régulièrement profiter de la structure. Les nouveaux locaux plus spacieux et modernes faciliteront l’accès au canal et permettront d’attirer de nouveaux pratiquants, notamment des jeunes, c’est ce qu’espère Sébastien Guillaume, responsable de la section canoë-kayak de la MJC. Accueil du public scolaire, des centres aérés, mais aussi de compétitions sportives, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans le parc de la Béchère. « On va pouvoir remettre en face du bâtiment des portes pour pouvoir faire de l’entraînement sur du slalom. Ce qu’on aimerait, c’est de pouvoir accueillir à nouveau et réorganiser des compétitions comme une compétition jeune en slalom devant le local et accueillir les autres clubs du département et de la région. »

Prix de l’équipement : 557 000 €, plus de la moitié prise en charge par la commune. Le projet a pu s’appuyer sur les subventions de l’État, du département et de la région Grand Est.