Nogent-sur-Seine : des vestiges de plus de 10 000 ans sur le site de la future gendarmerie

Depuis le mois de mars, l’Inrap a été mandaté par la DRAC pour réaliser des fouilles à l’occasion du chantier de la future gendarmerie de Nogent-sur-Seine. Le diagnostic a confirmé l’occupation humaine de ce site jusqu’à aujourd’hui. Fait rare, une partie des traces retrouvées sur place permettent d’évaluer l’occupation de ce site situé à proximité de la Seine depuis au moins 10 000 ans. 

À l’occasion du chantier de la future gendarmerie de Nogent-sur-Seine, la DRAC a mandaté l’Inrap pour réaliser un diagnostic préalable. Celui-ci a révélé des traces d’occupations humaines, entraînant des fouilles jusqu’à début juin. Entre 4 et 7 archéologues se relaient pour mener ces fouilles. En plus des traces de pièges relevées lors du diagnostic, d’autres éléments indiquent une occupation sur plusieurs millénaires.

Selon les archéologues, les vestiges les plus anciens, ces silex, sont remarquables en raison de leur état de conservation et de leur position, permettant d’imaginer l’activité humaine il y a près de 10 000 ans, à la fin d’une période glaciaire. La charge des fouilles revient à la commune. Malgré ce surcoût, la maire souhaite réaliser ce projet de construction d’une nouvelle gendarmerie, attendu depuis 30 ans.

Situé à l’entrée de la ville, dans une zone en expansion, 71 logements seront construits en partenariat avec Mon Logis et les services de l’État. À terme, les nouveaux usagers de cette parcelle seront une quarantaine de gendarmes et leurs proches.