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D'après la Préfecture de l'Aube, des cas de prédations sur deux troupeaux de moutons laisseraient penser à la présence d'un loup, à la limite des départements de l'Aube et de l'Yonne.
Les premières attaques recensées ont eu lieu dans un élevage d'Etourvy, fin mai. Trois moutons ont été retrouvés morts et un autre blessé. D'après les analyses des experts de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), les caractéristiques de ces prédations n'étaient pas typiques d'un loup, mais la « responsabilité du loup non écartée, au bénéfice du doute ».
Fin juin, deux nouvelles attaques ont eu lieu à Arthonnay, dans l'Yonne, à une dizaine de kilomètres. De même, les indices sur les animaux tués ou blessés ne permettent pas d'être catégoriques, et l’ONCFS conclut à une « mortalité liée à une prédation, responsabilité du loup non écartée, au bénéfice du doute ».
Cependant, le 21 juin, une image obtenue par « un piège photographique » à Arthonnay permet d'identifier un animal : « tous les critères phénotypiques relevés sur ces images sont compatibles avec l’identification d’un loup Canis lupus ».
Le 11 juillet, un mouton est retrouvé mort, là encore attaqué par « un grand prédateur ».
De fait, cette suspicion de la présence d'un loup est prise en compte par les autorités. Des procédures d'indemnisations des éleveurs sont en cours. Le Préfet de l'Aube s'est saisi du dossier et, après avoir déjà rencontré la Chambre d'Agriculture, organisera le 5 septembre une réunion avec les différents acteurs concernés, notamment les membres du Comité départemental grand prédateur, créé en 2013 lors de précédentes attaques de loup dans l'Est de l'Aube.
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